Après la révolution de Juillet, un jeune poëte qui se dérobait à demi sous le nom de Napol le Pyrénéen, parut quelques instants à Paris. Solitaire et triste, il ne laissa aucune trace ni dans la littérature ni dans le monde, et rentra bientôt dans son désert. M. Ch. Asselineau, conservateur à la bibliothèque Mazarine, vient pourtant d'exhumer, au bout de trente ans, l'ébauche perdue d'une de ses ballades. Cet éminent critique a cru devoir insérer ces vers incultes dans une anthologie, et introduire l'agreste chantre dans un panthéon des poëtes du dix-neuvième siècle. Dans une notice non moins sympathique qu'inexacte, il exprime, nous assure-t-on, le regret que le Pyrénéen n'ait pas vécu plus longtemps pour produire tout ce que son luth contenait de mélodies... C'est un recueil de cinquante ballades qui forme comme le poëme de la terre natale, et qui porte en tête le nom du torrent paternel, l'Arise...
15.00€
259 pages
21 x 15 cm
Imprimé en 2008
Broché
Paru en 2008
Réédition de l'oeuvre originale imprimée en 1863
ISBN : 2-7504-1866-6
« Christian Lacour est aujourd’hui le premier éditeur régional français. Un « titre » que lui a fait acquérir sa philosophie particulière de l’édition : ne rejeter personne, pas plus l’enseignant que le jardinier, le maçon que le savant. Christian Lacour n’a jamais voulu considérer la littérature comme un domaine réservé à une élite. C’est ainsi que bon nombre d’auteurs ont pu se faire éditer, et que certains ouvrages ont été sauvés de l’oubli, puisque Christian Lacour cherche (…) dans les coins les plus reculés de vieux manuscrits à rééditer. »
20-06-1999 - La Marseillaise