Le château de la Garde-Guérin, dont les ruines dominent encore aujourd'hui les pentes abruptes de la vallée supérieure du Chassezac, commandait au moyen-âge, sur les confins du Gévaudan et du Vivarais, une route très fréquentée, l'ancienne voie regordane, qui reliait Nîmes à l'Auvergne. Cette situation du château avait créé, pour les "pariers" qui s'en partageaint la seigneurie, des revenus importants, mais aussi des charges exceptionnelles. Ils constituaient, en effet, une sorte de milice policière, de gendarmerie chargée d'assurer dans ces parages le bon ordre sur la voie regordane. En retour, outre les revenus ordinaires de la seigneurie, les pariers se partageaient le produit de deux droits particulièrement lucratifs: le péage, prélevé en vue de maintenir la viabilité de la route; le guidage, perçu en échange de la protection que la milice garantissait aux marchands et à leurs convois.
10.00€
45 pages
21 x 15 cm
Imprimé en 2010
Broché
Paru en 2010
Réédition de l'oeuvre originale imprimée en XIXème
ISBN : 9782750424091
« Pour l’anecdote, il a fabriqué, en 1988, le livre le plus épais d’Europe soit 1,04m X 0,72m constitué de 1000 pages et pesant 118kg, « l’Enkiridon ». »
10-01-2002 - Le Petit Niçois hebdomadaire - Pascal Gaymard