"Sur le sommet d'une colline très escarpée et d'un accès difficile, les barons de Calmont-d'Olt avaient fait bâtir un château fort qui dominait la ville d'Espalion, et que sa position rendait presque imprenable. En le voyant, le cardinal de Richelieu promit de le faire raser, de peur qu'il ne servît de boulevard aux religionnaires, s'ils parvenaient à s'en rendre maîtres. Le destructeur impitoyable de la féodalité et l'ennemi juré des Calvinistes a-t-il tenu parole ? L'histoire ne le dit pas; mais, dans tous les cas, une main non moins puissante et non moins infatigable que la sienne, la main du temps, a laissé des traces de son passage sur le château de Calmont; et aujourd'hui, il n'en reste plus que des murailles délabrées, des bastions qui tombent en ruines..."