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Dictionnaire des institutions des coutumes et de la langue en usage dans quelques pays de Languedoc de 1535 à 1648

Dictionnaire des institutions des coutumes et de la langue en usage dans quelques pays de Languedoc de 1535 à 1648 7129

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30,00 € l'unité Fabricant: cayla paulcayla paul

Spécifications

cayla paul
724
21
15
Broché
1964
9782750425401
En ce modeste ouvrage que j'ai, peut-être avec prétention, intitulé: dictionnaire des institutions des coutumes et de la langue des anciens pays de l'Aude depuis l'Ordonnance de Villers-Cotterets jusqu'à la fin du règne de Louis XIII (1539-1643), sont présentés les divers documents que j'ai accumulés depuis de très longues années. Je ne me fais aucune illusion sur l'ampleur de cette tâche... seule la certitude des services que peut rendre un tel labeur m'inspire et m'encourage. Ce recueil ne peut chercher à égaler ni le Trésor du Félibrige, ni les divers dictionnaires des Idiomes du Midi de la France, mais on y trouvera rangés tous les termes d'une langue parlée ou écrite au milieu des populations des anciens pays de l'Aude: Narbonnais, Minervois, Corbières, Cabardès, Carsassès, Razès, Lauraguais, portion audoise e l'ancien diocèse de Mirepoix et pays de Sault. Cette façon d'exprimer leurs pensées, leurs volontés et leurs accords nous a été conservée par les notaires et leurs scribes, par les greffiers diocésains, par ceux des conseils généraux des habitants des communautés, par les rédacteurs des registres des insinuations laïques, par un certain nombre de correspondances échangées entre consuls et syndics des diocèses et les représentants ou syndics mandatés par les communautés. Au sein de la grande province de Languedoc, soumis à des influences multiples et immédiates qui avaient des répercussions sur lui, tout un réel petit monde vivait, tenait sa place et entretenait des relations suivies avec ses voisins: Aragonais, Roussillonnais, Gascons, Rouergats et Provençaux. Coutumes et langue devaient s'en ressentir. Jusqu'au jour où fut promulguée l'Ordonnance de Villers Cotterets (1539), le latin était employé par les notaires de nos pays: je n'ai ni à qualifier ni à caractériser la forme que revêtent les actes contenus dans les minutiers des premières années du XVIème siècle. Qu'il me suffise de dire que les notaires du XIVème et du commencement du XVème siècle font preuve d'une connaissance assez rigoureuse de la syntaxe classique dans leurs rédactions quelquefois élégantes. Au XVIème siècle nous nous trouvons en présence, non plus d'une infime mais bien d'une déliquescente latinité qui mérita à juste raison d'être négligée par Du Cange et ses continuateurs. Les clercs de notaire en usent d'ailleurs avec elle un peu librement; ils nous apparaissent parfois comme totalement dépourvus de culture: l'un d'eux ayant à recenser les titres d'ouvrages contenus dans la bibliothèque d'un conseiller du roi, magistrat à la cour du sénéchal de Carcassonne inscrit sur son rôle: "lexicon indicibilis"; le notaire doit plus tard transformer ce titre prometteur et même orné d'un beau solécisme en "lexicon juriscivillis" ce qui nous ravit le plaisir de pouvoir consulter le recueil de ce que la parole ne saurait exprimer.
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