Lorsqu'un infime instant, il m'a été donné d'ouvrir les yeux sur certaines monstruosités de l'Histoire de l'Humanité, je n'imaginais pas que la France en ses heures, même les plus sombres, ait pu paraître au panthéon du déshonneur. Mais ce qui me rebutait le plus encore, c'est que les méfaits dont je l'accuse ici, après bien des auteurs, aient été commis par des Français sur des Français.
Qu'elle en fût la cause ? Tant les noms se succèdent, un nom... cent noms, des milliers de noms pour chaque soleil qui se couche durant cette triste période, il me suffirait négligemment d'invoquer la folie pour y trouver un dénouement. Mais en arguant tel déséquilibre de la nature humaine, ne serais-je pas moi-même coupable de l'injustice portée à ces âmes innocentes et dont l'objectif présent est justement de rendre hommage.
Non ce n'est pas dans la folie, mais dans la faiblesse du coeur de certains hommes que se trouvent les rouages tragiques qui ont alimenté du sang des victimes les ruisseaux de la douce Francia. Ce sang que la glorieuse République naissante, alors brandissant fièrement ses couleurs, mêlait sans nulle distinction d'âge, de sexe, à celui « impur» des hommes des autres nations, marquant ainsi la France du sceau de l'infamie.
Ce racisme primaire, que l'on retrouve dans l'hymne le plus barbare que porte la terre, transparaissait déjà préliminairement dans la bouche des révolutionnaires. L'appellation impropre et inadaptée qu'ils avaient donné à Marie-Antoinette : l'Autrichienne, en est la preuve formelle. D'autant plus que, dans les veines de la dernière Reine, coulait bel et bien du sang français, du sang des Bourbon !!!