« Ùn ti scurda mai fratellu : stu sangue chi corre ind'e nostre vene hè cum'è l'inchjostru chi s'attacca à u.fogliu, indelebile ! »
« N'oublie jamais mon frère : ce sang qui coule dans nos veines est comme l'encre qui se fixe sur le papier, indélébile » ! Rien n'est plus fort que les liens fraternels. Et lorsqu'il vous manque une partie de vous-même que vous cherchez inlassablement, vous réalisez combien la séparation est douloureuse. Combien l'absence est insupportable et l'attente intolérable ! Mais par-dessus tout inexplicable.
Alors, dans les couloirs de l'enfer de la disparition mystérieuse, nous avançons dans les ténèbres, à la recherche de la vérité, nous égarant sans cesse dans un labyrinthe inextricable. Trop de portes, hélas, restent condamnées. Le destin, seul, possède-t-il la bonne clé ? Sous le poids du silence, nos coeurs se consument, nos âmes se désagrègent.
Même si le temps anéantit ce qu'il reste de nos vies, le ciel nous envoie la force et le courage pour continuer, sans baisser les bras, cette lutte indispensable à notre survie. Dans notre quête éperdue, un sentiment d'inachevé dans un lambeau de souvenirs.
Et plus fervente encore dans notre éternité, l'ESPERANCE !
FORZAMORE PETRU    Léa Casale.