Bénédicte est dotée d'une aspiration certaine à la connaissance, combinée à une curiosité variée. Bénédicte est en quête d'Amour. Pour sa part, Henry est polytechnicien. L'Amour, il l'a trouvé : Bénédicte. Tous deux viennent de partout, et de nulle part... C'est l'aventure métaphysique et truculente d'un monde où le cours du temps a sa propre dimension, son propre ressort, un monde qui a treize milliards d'année, mais qui n'existe pas tout à fait, un monde pacifique qui déploie les ailes de son désir de paix, dans le rêve du lecteur. Difficile d'évoquer Shall-Home, et les questionnements qui y sont soulevés. On y est surtout bienvenu. C'est une embarcation à la rencontre de soi-même... Shall-Home constitue une énergie "en amorente", un état amoureux qui s'apparente à un phare dans la nuit des hommes : ou bien, par peur du noir, ils s'y accrochent et se figent,  ou bien ce phare devient un repère dont ils disposent pour explorer leurs propres espaces inconnus. A l'instar du phare, le verbe inspirateur projette cette histoire qui, sous ses dehors fantaisistes, sous ses allures de fiction, n'en témoigne pas moins d'une quête réelle.
« Les mots que l'on confie à la plume naissent dans le coeur, et lorsque le coeur est gorgé d'amour, alors les mots ne sont plus des mots, ce sont des bouts de ciel qui rêvent de se déverser dans les âmes. »
- Eugène GARCIA -