Après avoir raconté, d'après Bernard Gui, la fondation à Cahors d'un couvent de Dominicains sous les auspices de l'évêque Guillaume Lacroix, fait la réflexion sui vante:"Telle fut l'entente de tous nos concitoyens... et de Guillaume de Cardaillac ... pour appeler au plus tôt cet ordre religieux dont la présence devait éloigner non seulement tout dommage, mais tout soupçon de l'hérésie albigeoise. Cette espérance ne fut pas déçue: les disciples de saint Dominique déjà établis à Cahors ayant fait une recherche sévère du nombre des hérétiques ne trouvèrent parmi les vivants ni une fibre de cette souche empoisonnée, ni la plus petite étincelle de ce fléau, toute crainte même de contagion étant éloignée par la puissance du remède appliqué. Ne trouvant aucun hérétique survivant ils furent obligés de sévir contre les morts pour satisfaire à de justes ressentiments et apprendre à la postérité la nécessité d'assoupir ou plutôt d'éteindre les moindres étincelles du mal.